On y croyait, l’entonnoir posé avait redonné espoir quant à un arrêt total de l’écoulement du pétrole. Le gouvernement a ordonné hier à BP de l’informer sur « une fuite détectée et d’autres anomalies ».

"Je vous ordonne de me fournir une procédure écrite pour pouvoir ouvrir la vanne d'étranglement aussi vite que possible sans endommager le puits si la fuite d'hydrocarbone à côté du puits est confirmée", "Nous voulons éviter tout dégât irréparable qui déboucherait sur une des fuites non contrôlée au fond de l'océan", a indiqué l'amiral Thad Allen, responsable des opérations de lutte contre la marée noire à Bob Dudley, directeur de BP. Dimanche, le groupe pétrolier évoquait pour la première fois la possibilité que le puits reste fermé jusqu'à ce qu'il soit définitivement obturé grâce au creusement de puits de dérivation.

La compagnie continue de travailler sur deux puits de dérivation, qui doivent intercepter le puits principal à plusieurs kilomètres sous terre et permettre de le "tuer" définitivement en le bouchant à l'aide de béton. Cette opération extrêmement complexe et délicate est prévue entre fin juillet et la mi-août.